A demain est équipé d’un smartphone sans connaître l’impact
La Terre se compose de 90 éléments comme l’Hydrogène (H), le Lithium (Li), le Sodium (Na), le Tantale (Ta)…
Si on zoome sur la composition des smartphones, on remarque que 31 éléments chimiques sont nécessaires ! Devenu un produit « de grande consommation », ce produit high-tech est complexe mais surtout dépendant des richesses offertes par (de) la Terre. Certaines deviennent de plus en plus rares, d’autres sont menacées ou encore se situent dans des zones de conflits. Pourquoi ne pas créer des produits avec des éléments ayant le plus faible impact / une empreinte la plus neutre ?
Idée du jour : dès la phase de réflexion d’un produit, une norme imposerait d’utiliser une part de ressources recyclées. Même si les meilleures ressources sont celles que nous n’exploitons pas, il important de contrôler l’exploitation de ces ressources car l’impact n’est pas uniquement qu’environnemental. La stabilité géopolitique (guerre des ressources) ou encore les conditions de travail et le recours à des enfants sont des points occultés dans le coût des produits finaux. Prenons l’exemple des batteries pour les véhicules électriques. Le problème est le même ! Une direction mondiale est prise par les industriels mais les impacts collatéraux sont sous évalués ou masqués. Avant de piller la Terre, j’utilise les déchets déjà produits et je pense le cycle de mon produit dans sa globalité. Même si le prix final doit être impacté mais justifié. Notre consommation changera et l’accès à des produits inutiles sera restreint, non pas pour une décroissance mais pour une meilleure utilisation des richesses que la Terre dispose (et pour le pouvoir d’achat !).
« Si vous achetez ce qui est superflu, vous vendrez bientôt ce qui est nécessaire » Benjamin Franklin
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