4 mai
2012

Santé: donner pour sauver, un autre monde

A demain donne

Dans une société de plus en plus individualiste, les valeurs de partage s’estompent mais ne disparaissent pas grâce à des initiatives (parfois courageuses). Partisan du partage, une citation d’Albert Einstein reflète mon état d’esprit sur le sujet.

« La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir« 

Des gestes de don peuvent améliorer le quotidien de chacun et même sauver des vies. Une main tendue, le partage d’un repas, le temps passé dans une association ou l’argent donné pour soutenir une cause peuvent être des gestes simples mais qui ont tellement une valeur importante. Le don du sang est pour moi un geste citoyen que chacun d’entre nous est capable (sauf problème de santé). Cette démarche doit rester un acte volontaire pour éviter de tomber dans une mentalité de profit, de « commerce » ou d’échange marchand.

Le don d’organe est une réflexion plus poussée mais qui demande un niveau d’information poussé afin de choisir en toute connaissance de cause. Avant de notifier son statut Facebook « donneur d’organe », certaines questions ne doivent pas rester sans réponse. Quelle est la démarche à suivre pour être donneur? Qu’est-ce que le consentement présumé ? Quels organes pouvons-nous donner? Y a-t-il des limites d’âge pour donner? Toutes ces questions ont une réponse et l’agence de la biomédecine est un établissement spécialisé et professionnel pour apporter des réponses précises.

Hélas, le manque d’organes à greffer est important, comme en témoigne les chiffres de 2011. En 2011, 4 945 greffes ont été réalisées, 16 000 personnes ont eu besoin d’une greffe et seulement 1 572 personnes ont été prélevées (sources de l’Agence de la biomédecine). En France, dans 94% des greffes réalisées, les organes proviennent des personnes décédées en état de mort encéphalique (soit moins de 1% des décès à l’hôpital!). Lors que le prélèvement est possible, il faut que le défunt ne soit pas opposé au don d’organes ou que la famille ne s’y oppose pas si elle ignore la volonté du défunt. C’est pourquoi, pour toutes les personnes qui ont pris la décision de donner, il faut le dire à votre famille.

Don d’organes, je le dis.

A demain vous le dit, il donne.

10 fév
2012

Emploi: l’objectif est de transformer l’essai

A demain se met au rugby

Source: Journal du Net

Avec le Tournoi des VI Nations et les premiers pas de Philippe Saint-André en tant qu’entraineur du XV français, le rugby est présent dans l’actualité sportive du moment. Et pourtant, malgré l’état d’esprit proche du handball et sa récente arrivée sur les terres de l’ASM, A demain ne chaussera pas les crampons. C’est du côté professionnel qu’il faut se tourner et d’une étape essentielle avant l’embauche: la période d’essai.

La période d’essai est souvent utilisée (mais n’est pas obligatoire) par l’employeur afin d’évaluer les compétences du salarié dans son travail. C’est aussi pour le salarié, une période pour apprécier si les fonctions occupées lui conviennent. Clairement stipulée dans le contrat de travail, la période d’essai ne doit pas excéder 2 mois pour les ouvriers / employés, 3 mois pour les agents de maitrise / techniciens et 4 mois pour les cadres. Elle peut être renouvelée (si inscrit dans le contrat) d’une durée maximum n’excédant pas le double de la période d’essai initialement prévue. La période d’essai peut être librement rompue par le salarié ou par l’employeur, en respectant bien les règles de procédure.

Si les missions et l’entreprise entrent dans les projets d’avenir professionnel de l’employé, l’objectif est donc pour lui de faire ses preuves par ses compétences, sa personnalité et ses qualités relationnelles. Cependant, cette période d’essai ne doit pas être vécue comme une épée de Damoclès par l’employé car l’employeur est persuadé d’avoir fait le bon choix. La phase de recrutement est un coût en temps et en argent, l’entreprise souhaite donc la réussite de votre période d’essai. Dans les deux camps, il est capital de ne pas manquer les étapes de réussite d’une période d’essai.

L’entreprise doit lancer la phase de présentation avec l’ensemble des salariés puis c’est au tour de l’employé de soigner son relationnel et s’intégrer.

La phase d’observation sert à s’imprégner de la culture et des valeurs de l’entreprise. Tous les employés sont les ambassadeurs et représentent l’image de l’entreprise. Cette image doit être commune à tous pour une meilleure adhésion auprès des clients.

La dernière phase est la prise de poste où la hiérarchie vous jugera sur votre travail et sur ce que vous apportez à l’entreprise. Il est important de connaitre les attentes de la hiérarchie. Attention à ne pas tomber dans le « je peux tout faire », « je sais tout faire », « vous ne savez pas » ! Un jeune diplômé peut être attendu pour son dynamisme, sa nouvelle vision et son ouverture d’esprit. Le fait d’être ouvert permet d’accepter les remarques (même négatives!), de communiquer avec ses collègues et ainsi de progresser.

Si l’entreprise décide de renouveler la période d’essai, il ne faut pas douter de soi mais demander des explications pour s’améliorer. Comme le rugby, l’essai se construit avec le temps et l’envie.

30 déc
2011

Le Web, une façon d’être

A demain reste connecté (même sans de nouveaux articles)

le web, une façon d'être

Le web est connu pour être un canal de communication mais le Web est avant tout une façon d’être. A demain est ouvert aux autres et sur le monde, défenseur de la démocratie, du partage, de la liberté et de l’égalité.

Le Web est un outil de la mondialisation en connectant tous les internautes des quatre coins du monde. Il ouvre les portes aux échanges entre les peuples de tous les continents. Chacun peut offrir ses produits et/ou services à un panel de consommateurs de plus en plus large et ainsi, augmenter l’offre et la concurrence. Mais hélas, la réglementation du Web n’est pas officielle et les frontières existent encore. Les normes, les lois et les marchés sont encore régulés et freinent le développement des échanges.

Le Web est un outil du succès et du développement de technologies de plus en plus pointues. La médecine, l’éducation, les transports ou encore l’information bénéficient des avancées du web. De nombreux e-commerçants sont nés avec Internet et toute une économie s’est développée, tuant probablement une autre économie. Mais il s’agit du processus de la destruction créatrice, popularisé par Schumpeter en 1942.

Le Web est ainsi devenu un outil pour la démocratie avec l’émancipation de nouvelles formes d’actions collectives. Le Printemps arabe est l’exemple le plus significatif. Avec les réseaux sociaux, organiser une manifestation et rassembler un maximum de partisans sont de plus en plus faciles. Le Web, média citoyen, permet de se faire entendre et lutter contre les puissants. Les cybermilitants agissent à travers la création de virus ou bien par la promotion de logiciels gratuits et libres. Pour les causes politiques, l’hacktivism défend l’égalité et la transparence.

Le Web doit cependant fonctionner avec un minimum de règles, communes au monde entier. En France, le Conseil National du Numérique tente de s’imposer…comme toute une politique déconnectée. Le Web, pas dans tous les pays, offre encore une liberté d’expression et ainsi une ouverture d’esprit (au CNN). A chacun de se faire sa propre opinion.

Êtes-vous web?

25 nov
2011

[Lecture] Le chemin de l’espérance, Hessel et Morin

A demain garde espoir en l’avenir

couverture livre le chemin de l'espérance, Stéphane Hessel et Edgar Morin

Si la jeunesse, jugée « égoïste » et « intolérante » (sondage Ipsos-Logica Business Consulting pour Le Monde), s’indigne de jour en jour (mais ne réagit pas encore en France), les candidats pour les élections présidentielles de 2012 doivent intégrer dans leur projet politique l’aspiration des jeunes pour un nouvel avenir. Si les difficultés des crises du XXIème siècle ne touchent pas que les jeunes, leur situation semble plus difficile à vivre par rapport aux générations précédentes. Est-ce une raison expliquant les comportements égoïstes, paresseux et intolérants des jeunes ?

Indignés et engagés, Stéphane Hessel et Edgar Morin dénoncent « le cours pervers d’une politique aveugle qui nous conduit aux désastres » dans le chemin de l’espérance (Fayard). Anciens résistants, les deux intellectuels énoncent « une voie politique de salut public » et annoncent « une nouvelle espérance« . Si les jeunes cherchent un nouvel avenir et si les politiques continuent à alimenter et à se soumettre à la tyrannie du capitalisme financier, l’essai de 60 pages prône une gouvernance mondiale pour lutter contre la soumission des États et des peuples face à la Finance. Comme dans « Indignez-vous » de Stéphane Hessel, l’objectif de cet ouvrage est d’encourager les peuples à réagir et montrer que « l’impuissance mène au fatalisme, à la dépolitisation, à la démondialisation« . Or, l’isolement et la fermeture sur soi entraineraient un mal encore plus grand que celui d’aujourd’hui. Il est donc important d’avoir une autre pensée et d’autres politiques (économique, sociale, du travail, de la ville, de la campagne, agricole ou encore de la consommation) pour tendre vers une « politique du bien-vivre ».

Malgré des tendances clairement affichées, il ne s’agit pas de « proposer un pacte aux partis existants » mais de « contribuer à la formation d’un puissant mouvement citoyen, d’une insurrection des consciences qui puisse engendrer une politique à la hauteur de ces exigences« . La liste des problèmes et des maux de notre civilisation n’est pas exhaustive mais les quelques propositions pourraient être des solutions pour revitaliser la solidarité, « culturiser la modernité« , remplacer la répression par la prévention ou encore encourager la régénération.

La conclusion est que « le vouloir-vivre nourrit le bien-vivre, le bien-vivre nourrit le vouloir-vivre, l’un et l’autre, ensemble, ouvrent le chemin de l’espérance« .

Un livre facile à lire et tellement riche d’espérance.

20 nov
2011

Rencontres du cinéma de montagne à Grenoble

A demain encourage la montagne pour tous

affiche 13ème rencontres du cinéma de montagne à Grenoble

La montagne est un formidable don de la Nature. En Europe, la France a la chance d’avoir le Mont-Blanc sur son territoire mais aussi de nombreux autres sommets, tout aussi magnifique (mais un peu moins emblématique). La passion pour la montagne m’a touché depuis mes premiers pas sur les skis. Adepte des randonnées et autres activités en altitude, A demain revient sur un évènement unique (au monde !!!): les Rencontres du cinéma de montagne.

Grenoble, capitale des Alpes françaises, accueillait, du 14 au 18 Novembre 2011, la 13ème édition des rencontres du cinéma de montagne. Organisé par la Maison de la Montagne de Grenoble, ce rassemblement gravit les sommets tous les ans, en remplissant la salle du Summum (3 000 places assises). Encouragée par le Maire de Grenoble (Michel Destot) et son adjoint chargé de la Montagne (Alain Pilaud), l’équipe organisatrice se penchent sur les réalisations cinématographiques du monde entier et offrent (GRATUITEMENT !!!) un programme éclectique et riche en émotions. Chaque soir, une ordre de passionnés voyage aux quatre coins du monde, escalade les parois, dévale les pentes abruptes et joue avec le vide.

Selon ses pratiques et ses attraits personnels, il est difficile d’établir un classement ou une sélection des plus beaux films projetés. Quelques coups de cœur personnels:

Et vous, étiez-vous dans les tribunes ? Vos coups de cœur ?

Peut-être que l’année prochaine, Terje Sorgjerd sera un des invités…

14 nov
2011

Mémorial de la Résistance en Vercors

A demain sur les chemins de la Liberté

Mémorial de la Résistance en Vercors

« Un lieu qui questionne, qui incite à la réflexion et au souvenir. Un lieu pour ne pas oublier »

L’objectif d’un mémorial est d’avoir un lieu pour commémorer un évènement ou des personnes décédées. Les mémoriaux édifiés dans le monde sont des monuments en mémoire de faits historiques. En France, les principaux mémoriaux sont le Mémorial de Caen, le Mémorial de la Shoah, le Mémorial de Verdun ou encore le Mémorial de la Résistance en Vercors.

Le Mémorial de la Résistance en Vercors rend mémoire aux évènements tragiques du Vercors pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le Massif du Vercors est un massif des Préalpes, entre l’Isère et la Drôme. Haut lieu de la Résistance dans les années 1940, le Vercors a perdu de nombreux maquisards et civils. La commune de Vassieux-en-Vercors accueille le Mémorial de la Résistance depuis le 21 Juillet 1994. Le choix de l’implantation n’a pas été fait au hasard. Le site choisi, situé en bordure de falaise, offre une vue sur le Massif du Vercors et sur le champ de bataille de Juillet 1944. Dissimulé dans le paysage, le bâtiment du Mémorial plonge les visiteurs dans la vie des maquis. La visite est une muséographie moderne, alliant l’image et le son pour des témoignages poignants et des photos remplis d’émotions.

Composé de 5 phases, le Mémorial est un parcours imprégnant et évolutif. L’espace A fixe le cadre des « années noires » que vivent les Français, motivant le développement de la Résistance. L’espace B illustre la Résistance en Vercors, sous la forme d’une illustration audio-visuelle et d’une maquette. Pour atteindre l’espace C, la montée d’un couloir transporte les visiteurs dans le corridor des témoignages. C’est assis que les visiteurs terminent par la projection de l’espace D, intitulée « Résister encore ! ». Ce film de Franck Pavloff ouvre l’esprit sur la signification du mot Résistance. La sortie vers la lumière, symbole de liberté, confronte une histoire et un paysage. Le belvédère donne un souffle de Liberté et laisse les visiteurs pensifs sur la Résistance et le besoin vital de Liberté.

Pour avoir plus d’informations, le site du Mémorial de la Résistance en Vercors.

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