Guerre informatique, la réalité se virtualise
A demain est une arme informatique
Pourquoi investir des milliards dans l’armement alors que nous sommes passés à une guerre informatisée ?
Selon le site du Ministère de la Défense, « s’adapter aux nouvelles technologies, développer des systèmes d’arme capables d’assurer les missions de demain, délivrer un message politique fort tels sont les challenges à relever par la France pour conserver son autonomie stratégique ». Les chars, bateaux de guerre, missiles et autres avions de chasse font exploser les budgets des États du monde entier mais on ne sait pas pourquoi. Savez-vous pourquoi la Chine a augmenté son budget Défense de 12,7% ? Pour se protéger de qui ou pour attaquer qui ? Le pouvoir sur le monde passe par le poids militaire ? Et si l’informatique pouvait détruire toute cette poudre à canon avec un simple ordinateur ?
L’Assemblée Européenne de Sécurité et de Défense (AESD), héritière de l’Assemblée de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO ou WEU en anglais) est une institution européenne compétente en matière de sécurité et de Défense. Elle est vivement critiquée car il y a « un manque de volonté, lié à l’absence de confiance » entre les États membres de l’Union Européenne. Cependant, un rapport paru en Décembre 2008 montre que l’émergence d’Internet a créé un espace indéniable pour une guerre informatique et une guerre de l’information.
Au niveau géopolitique, l’affaire Wikileaks révèle des informations qui embarrassent les gouvernements de la planète et de nombreux sites naissent pour diffuser des « documents d’intérêt public ». Ce mouvement est né pour défendre le droit à l’information qui semble bafoué dans certaines démocraties. Avoir le contrôle de l’information dans un conflit est primordial pour soutenir les forces intérieures et démoraliser les adversaires. Les moyens et les contenus de l’information subissent des pressions de toute part. De plus, le web 2.0 a amplifié ce phénomène de diffusion de l’information et comporte un risque important sur la manipulation, la désinformation et la diffusion de fausses informations. Bercy a connu, le lundi 7 Mars 2011, une cyberattaque d’espionnage dont le but était de « voler de l’information de façon ciblée » (déclaration à la presse de Patrick Pailloux, Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI)).
Au niveau économique, les entreprises intègrent de plus en plus l’informatique et travaillent en réseaux. Elles sont la cible des cybercriminels qui monnaient leurs programmes malveillants. Selon PandaLabs, il en existerait plus de 20 millions en 2010, soit une augmentation de 50% par rapport à l’année précédente. Les risques informatiques s’intensifient avec la prolifération des applications web, de l’essor de la mobilité, des réseaux sociaux et de la virtualisation en général. Les entreprises doivent donc se protéger contre ces potentielles attaques et doivent sensibiliser leurs personnels à tous ces dangers qui peuvent irréversibles.
Pour anticiper ces risques et augmenter sa sécurité informatique, il est important d’évaluer la menace et le niveau de vulnérabilité de son organisation, ainsi que les contre-mesures visant à prévenir de toute menace. Mais de nombreuses entreprises sous-estiment les risques extérieurs et encore plus les risques intérieurs.
Dans la réalité, le mensonge, la tricherie ou la violence sont utilisés. Dans le monde virtuel de l’informatique, ces vices se traduisent par l’hameçonnage, les attaques mixtes, « l’hacktivisme » ou le « blackhat SEO ».
Selon Hamadoun Touré, secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, « la seule façon de gagner la cyberguerre, c’est de l’éviter ». Il faut militer pour la « cyberpaix « .
« Si vis pacem, para bellum. » Dans l’idée, rien n’a changé, ce ne sont que les formes de guerres qui diffèrent.
Pourquoi investir des milliards dans l’armement alors que nous sommes passés à une guerre informatisée ? Parce que, en France nous sommes des spécialistes, nous préparons toujours la guerre d’avant. Problème lié à la lourdeur de l’organisation. Il y en a long à dire.
Le droit à l’information doit être effectivement protégé car à travers le monde, il est mis à mal : désinformation soit par manipulation, soit silence absolu sur ce qui dérange. Ce qui me semble le plus inquiétant dans le monde actuel, c’est la propension à mentir.
Je viens de découvrir votre blog, je reviendrai. Il est bien écrit.
Je suis d’accord avec vous, les guerres évoluent avec leurs époques. L’innovation y est pour beaucoup. Hélas, le mot paix n’est pas rentré dans le vocabulaire des décideurs de ce monde. Il y a toujours quelque chose à défendre…regardez, les droits de l’Homme ou la liberté se combattent par des armes.
L’information est le nerf de la guerre et surtout du pouvoir. Il est important d’ouvrir le sens critique que possède chaque être humain avant d’être endoctriné et plongé dans la masse.
Merci pour votre compliment et je consulterais le votre, par simple curiosité du web